Rouge Framboise

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J'avais définitivement adopté  le gâteau de crêpes après avoir fait le Sensation d'été, quand j'étais encore en vacances (-soupir-).
Et à l'occasion de l'anniversaire de ma maman, j'ai récidivé avec une version automne, saison oblige! Ce qui tombait très bien d'ailleurs puisque c'est sa saison préférée...

Le principe? On ne peut plus simple! Des crêpes, une crème et des fruits de saison: c'est la base du "Sensation", que l'on peut décliner comme on veut...c'est pas beau ça  ? :)

Ici le gâteau est constitué:

-d'une poelée de pommes à la cannelle (premier étage)
-de couches successives de crème à la noisette (inspirée d'une recette d'Eryn) et morceaux de poire.

Rien de compliqué comme toujours, si vous trouvez ce gâteau sur ce blog c'est que sa réalisation est à la portée de tout le monde (d'ailleurs pour l'anecdote j'ai galéré pour faire les crêpes avec mes plaques électriques qui mettent un temps fou à chauffer!), il faut juste être patient car il y a un temps de repos au frigo.

Le plus rigolo au final c'était de faire (et de manger) les "roses" en pâte à crêpe: c'est super simple à fabriquer et l'effet est sympa comme tout.En fait ce sont les chutes des crêpes lors de la découpe (cf recette).

Au final un merveilleux délice de saison au bon goût de noisette,  à déguster sans modération!

Pour environ un gâteau de 18 cm de diam. et 7 cm de haut (6 personnes)

• Environ 12 crêpes de même diamètre: voir la  recette
• 2 grosses poires au sirop ou 3 petites
• 1 pomme
• 120 g de poudre de noisettes
• 20 cl de crème fraîche semi-épaisse (en brique)
• 2 jaunes d'oeufs
• 120 g de beurre mou
• 100 g de sucre
• 1/2 bouchon de cognac
• Cannelle

1.Faire les crêpes comme indiqué ici dans une petite poële antiadhésive et réserver.Attention: elles ne doivent pas être trop cuites!

2.Préparer la crème de noisettes:

a.Commencer par travailler le beurre mou avec le sucre jusqu'à une consistance bien crémeuse.
b.Porter la crème liquide à ébullition puis laisser refroidir.
c.Mélanger les jaunes d'oeufs avec la crème au beurre, puis incorporer alternativement 1 càs de crème fraîche refroidie et 1 càs de poudre de noisettes, en mélangeant bien entre chaque ajout.Ajouter le cognac.

d.Réserver la crème de noisette recouverte d'un film alimentaire au frigo.

3.Préparer les fruits:

a.D'une part couper les poires en fines lamelles et les réserver.
b.D'autre part, couper les pommes en fines tranches et les faire cuire à feu doux dans une poele avec 1 càc de sucre et 1 pincée de cannelle, jusqu'à ce qu'elles soient fondantes (environ 5-6 min).Laisser refroidir.

4.Montage du gâteau:

a.Poser une première crêpe sur le plat de service, puis la tartiner avec la crème de noisette (attention à bien ajuster les doses, il ne faut pas que le crème s'épuise avant d'avoir terminé le gâteau!), et répartir uniformément des morceaux de poire par-dessus.Recommencer l'opération jusqu'à l'avant-dernière crêpe.

b.Garnir cette avant-dernière crêpe avec les pommes poêlées, puis recouvrir avec la dernière crêpe. Décorer éventuellement avec le reste des pommes.

c.Avec un couteau bien pointu, découper le pourtour du gâteau afin d'éliminer le bord des crêpes.Réserver les chutes.
d.Enfin, l'étape amusante: Rouler les chutes de crêpes (en les tartinant éventuellement de crème de noisette s'il en reste, ou autre) afin de former des petites "roses" décoratives.

5.Recouvrir le gâteau de film plastique et laisser reposer au frigo pendant minimum 3h.

Et j'en profite pour participer au petit concours chez Brèves de cuisine...

Dernière étape de mes péripéties japonaises, près de quatre mois se sont écoulés depuis le jour du départ à l'aéroport de Roissy.Pour moi qui prenais l'avion pour la deuxième fois de ma vie, c'était une vraie équipée: penser à tout, entre les restrictions sur le poids et le contenu des bagages à main, les papiers en règle, qui va s'occuper du chat, ne pas louper la navette Air France, ne pas se planter de terminal, d'horaire, ne pas oublier le guide du Routard ni les billets, les yens et les réservations d'hôtels...et pour l'anecdote, on a réussi à tout caser dans un seul sac qui est passé en bagage à main!

Bref, je repense avec nostalgie déjà à cette belle aventure qui se termine avec Nikko, petite ville de montagne abritant d'époustouflants temples et comme toujours de magnifiques paysages...

On se croirait presque dans "Le Voyage de Chihiro"... non?

Offrandes à Bouddha

Puis, après Nikko et sa fraîcheur montagnarde, ill faut bien regagner la capitale pour pouvoir reprendre l'avion (malheureusement, les meilleures choses ont une fin come on dit!).

Alors voici quelques petits itinéraires inédits.Pour le reste, rendez-vous au début de l'aventure...

Tout comme les parisiens ont le Père Lachaise, les tokyoïtes ont ce grand cimetière dont j'ai oublié le nom, qui regroupe des personnages célèbres et des illustres inconnus.

Parfois, on peut apercevoir quelques tombes occidentales comme celle-ci:

Ou des plus originales, comme celle-là:

Et pour arriver jusqu'au cimetière, rien de tel qu'un petit tour avec le pittoresque "ding-ding densha" (le tramway ding-ding), dernier tram de Tokyo, délicieusement climatisé.Il faut dire que cette dernière partie du séjour aurait pu être intitulée "A la recherche de la clim perdue" puisque tous les prétextes étaient bons pour entrer dans un magasin, un musée, un métro climatisé tellement il faisait chaud dehors!

Ensuite, prenant notre courage à deux mains (voire plus), nous avons décidé que tout bon séjour à Tokyo devait forcément comporter une immersion dans un quartier jeune, branché, bruyant et comptant au moins 200 habitants au mètre carré.
Pure folie suicidaire, en fait.Mais faut oser, dans la vie!

(Au passage, admirez ce magnifique ciel bleu...on ne dirait pas comme ça, mais il fait environ 40°C!)

Sortie de la station  Shinjuku.Ou le Japon tel qu'on le voit dans les bouquins d'histoire-géo.Impressionnant.

Arrêt sur image: retour à Asakusa, que vous commencez à connaitre depuis ces billets...
Ici la fameuse flamme de la tour  Starck, abritant des bars-resto-lounge ultra-branchés (et ultra-chers).

Comme à Hollywood, mais ici ce sont des stars de Kabuki!

Une perle: un village de pêcheurs au coeur des buildings...

Du côté de Ginza: l'institut franco-japonais, signé Le Corbu 1949.Apparemment, les chats ont la part belle :)

Et non loin, une petite kermesse pour fêter le début des vacances d'été.

Pêle-mêle: des choses qu'on voit à Ginza...

Vue d'Akihabara, dit 'Electric Town', depuis les quais de la ligne Yamanote.

Et pour finir, retour au parc d' Ueno dont on ne se lasse pas (cf ici!).
L'authentique loco devant le Musée des Sciences,

un concert en plein air,

retour à la fameuse allée des lanternes que j'aime tant,

puis un coucher de soleil sur l'étang

et c'est le retour...je ne vous raconte pas les détails, mais le retour aussi ça a été une aventure!

Enfin bref, ici s'achève donc la longue chronique de mes petites péripéties au pays du Soleil Levant.

Pour s'y replonger, si vous avez manqué un épisode:

-Episode 1: Tokyo monogatari 1/2

-Episode 1: Tokyo monogatari 2/2

-Episode 2: Cerfs & lanternes

-Episode 3:Duras avait-elle vu la pluie à Hiroshima?

-Episode 4:Majestueuse Kyoto

Je pense faire d'ici peu une section consacrée à mes voyages, petits ou grands, et aussi un billet spécial bonus & anecdotes sur ce voyage au Japon.Patience...et à bientôt!

バイバイ !

Je ne suis pas paresseuse.C'est plutôt le contraire! Mais avec la meilleure volonté du monde, il y a des jours où...pfiouu...on se dit que vraiment, vraiment un peu de repos nous ferait du bien.Mais on ne se prive pas pour autant d'une petite gourmandise, non?

Un bon gâteau au chocolat par exemple, ça n'a jamais fait de mal à personne, hein :)
Par ces températures peu clémentes, enroulée dans un plaid avec une tasse de café fumante, une belle part de gâteau dans une main et un bon polar dans l'autre (merci Léo Malet!)...on se laisse tenter!

Une véritable tuerie à portée de main, avec des ingrédients qu'on a toujours au fond de ses placards...

Pour 6 personnes

• 1 yaourt nature (~125 g)
• 3 pots de yaourt de farine
• 1 pot 1/2 de sucre
• 2 càc de levure chimique
• 2 oeufs
• 1/2 pot d'huile
• 150 g de chocolat noir de bonne qualité

1.Préchauffer le four à 180°C.

2.Mélanger dans un saladier le yaourt, la farine, le sucre, les oeufs, la levure et l'huile.

3.Faire fondre les 150g de chocolat à feu doux dans une casserole.Une fois fondu, l'incorporer à la pâte et bien mélanger.

4.Beurrer et fariner un moule à cake et y verser la pâte.

5.Ajouter un filet de beurre fondu ou d'huile à la surface de la pâte pour obtenir la "craquelure" sur le dessus du gâteau.

6.Enfourner à 180°C pendant environ 40 min (surveiller la cuisson).

Pour le glaçage:

• 60g de chocolat noir de bonne qualité
  
• 10 cl de crème liquide (allégée possible)

7.Une fois le gâteau cuit, le laisser refroidir complètement.Pendant ce temps, préparer le glaçage: faire bouillir la crème à feu doux.Dans un saladier, couper le chocolat restant en carrés puis verser le crème chaude par-dessus.Attendre un peu que le mélange épaississe puis remuer et enfin recouvrir le gâteau de ce glaçage.

Alors, tenté(e) ? :)

Cette fois-ci, changeons un peu des cakes (au demeurant fort bons, hein) pour se tourner vers un dessert que je ne fais pas si souvent: le gratin de fruits.

Il faut que je vous raconte comment s'est passée ma rencontre avec ce délicieux dessert...mais si, c'est primordial vous dis-je: c'était chez ma grand-mère, il y a quelques temps.Nous devions apporter un gâteau pour le dessert, et n'étant pas sur place nous avons donc opté pour le seul pâtissier de coin.Et comme il faisait trop chaud pour avoir envie de trois couches de mousse au chocolat, j'ai fait connaissance avec la gratin de framboises: frais, léger...délicieux, en somme.

Il faut que je l'avoue, ça fait presque 6 mois que j'ai noté sur un bout de papier que je devais faire ce dessert.Mais il n'y a pas que la nourriture dans la vie, hein :)
Pour ce qui est des framboises, c'est toujours mon fidèle framboisier qui me les fournit (il a d'ailleurs déjà brillamment contribué à la réalisation de la tarte framboise & mascarpone et du "Sensation d'été"..).

L'amande apporte la petite touche agréable qui fait toute la différence, on retrouve le bon goût d'une tarte amandine, mais version framboise et version gratin!

Et puisqu'il fait super beau en ce moment, pourquoi ne pas se croire encore en été?

Pour 6 personnes

• 400 g de framboises fraîches ou surgelées
• 100 g de sucre
• 2 oeufs
• 1 yaourt nature
• 120 g de poudre d'amandes
• 1 càc d'extrait d'amande amère

1.Préchauffer le four à 180°C.

2.Dans un saladier, battre 2 oeufs avec 100 g de sucre.Quand le mélange devient mousseux,  ajouter la poudre d'amandes puis le yaourt nature et et l' extrait d'amande amère.

3.Dans un plat à gratin, verser la moitié de la préparation puis répartir uniformément les framboises par-dessus.Recouvrir avec le reste de préparation aux amandes.

4.Enfourner à 180°C pour environ 30 min, puis laisser refroidir totalement avant de placer au frais.

5.Déguster éventuellement avec une boule de glace vanille si vous êtes gourmand(e)!

NB: Mon horoscope avait-il prédit que j'allais perdre un billet de 10 € en me lançant à la poursuite du bus numéro 95 à la sortie du Franprix Lamarck-Caulaincourt, où j'avais consciencieusement sélectionné les ingrédients de mes baba au rhum (recette bienôt)?  Hé oui, hier c'était la Fête des Vendanges..sur la Butte!

Je profite d'un petit moment de répit pour partager avec vous cette recette que j'apprécie beaucoup.J'avais déjà entendu parler du Banana bread, un classique anglo-saxon souvent servi au petit déjeuner...et j'ai eu envie de me lancer, parce que j'étais curieuse de voir (et de goûter!) le résultat.

Inutile de vous dire que ce gâteau a été une véritable réussite! Vraiment ultra-simple (sur une base de gâteau au yaourt que j'affectionne beaucoup, c'est pour moi pile la texture et le goût idéal), et vraiment délicieux et parfumé.J'ai ajouté du miel et un peu d'épices au feeling comme on dit, et les saveurs se marient très bien.

Moi je dis: le Banana bread, ce n'est pas que pour le p'tit déj!  : )     -et c'est parfait pour utiliser les bananes trop mûres....-

Pour 6 personnes

• 1 yaourt nature (~125 g)
• 3 pots de yaourt de farine
• 1 pot 1/2 de sucre
• 2 càc de levure chimique
• 2 oeufs
• 1/2 pot d'huile
• 2 bananes moyennes bien mûres
• 1 càs de miel
• 1 càc d'épices à pain d'épice

1.Préchauffer le four à 180°C.

2.Mélanger dans un saladier le yaourt, la farine, le sucre, les oeufs, la levure et l'huile.

3.A part, écraser les bananes, puis mélanger cette purée à la préparation précédente.Ajouter le miel et les épices puis mélanger à nouveau.

4.Beurrer et fariner un moule à cake et y verser la pâte.

5.Ajouter un filet de beurre fondu ou d'huile à la surface de la pâte pour obtenir la "craquelure" sur le dessus du gâteau.

6.Enfourner à 180°C pendant environ 40 min (surveiller la cuisson).

Ce gâteau est très moelleux et se conserve très bien.En plus, on peut le manger tiède!

Presque 2 mois que je suis rentrée: il faut que je me dépêche de mettre mes souvenirs du Japon par écrit sans quoi la routine va finir par reprendre le dessus...tout ça me semble déjà tellement loin!

Je vous livre donc l'avant-dernier "panorama", celui de Kyoto.

Après un très agréable voyage dans le Shinkansen, incroyablement silencieux, propre et spacieux, nous voilà arrivés en gare de Kyoto, ancienne capitale impériale et artistique du pays.

Nous avions la chance d'être logés en plein coeur du quatier traditionnel de Gion, qui regorge de ruelles "à l'ancienne" avec des échoppes et restaurants traditionnels.Bref, un havre de paix!

Tout près, le sanctuaire Yasaka-Jinja, rattaché à un immense parc.

J'ai voulu goûter par pure curiosité le Baumkuchen, un gâteau que l'on trouve partout au Japon et qui ressemble à une tranche de tonc d'arbre avec un trou au milieu (d'où son nom).

Petite balade dans le nord-est de la ville, connue pour son célèbre temple Kiyomizu-dera, et son immense cimetière dont voici l'entrée.

De retour dans le "centre-ville", après avoir essuyé une pluie de mousson (Encore une! Depuis Hiroshima, on commence à avoir l'habitude...), j'admire la couleur improbable du ciel: rose orangée.

Puis le soir, lorsque la pluie s'est calmée, on prépare les réjouissances: c'est le début du Gion Matsuri, le plus important festival de Kyoto et du Japon.

Le lendemain matin de bonne heure, pas question de rester au lit: il reste tant de choses à voir!
Direction le célèbre sanctuaire de Fushimi-Inari, dont le chemin d'accès est entièrement planté de torii, ces portiques de bois rouge à vocation religieuse.On dit qu'il y en aurait plus de 3000!

Le sanctuaire étant excentré, nous avons eu un peu de mal à le trouver...heureusement, une charmante jeune japonaise nous a guidés jusqu'au lieu de notre visite pour être sûre que nous ne nous perdrions pas.Par la suite, nous avons gardé contact! Elle est professeur de manga à l'université de Kyoto et rêve de venir à Paris.

Nous arrivons maintenant dans un tout autre quartier de Kyoto, complètement à l'ouest, Arashiyama.C'est un quartier traditionnel également, promenade favorite des japonais le dimanche et des étrangers pendant leur séjour!
C'est une famille japonaise qui résidait dans notre hôtel qui nous avait fortement recommandé de visiter l'endroit.En effet, c'est magnifique, surtout quand l'orage se profile à l'horizon.

La locomotive, là? On peut l'admirer dans un étrange petit musée gratuit, le "Musée de la locomotive & du piano" où d'anciennes locos dignes de La bête humaine sont exposées dans une grande salle, au centre de laquelle un piano automatique joue des airs de Chopin, Beethoven etc...

Le soir, retour à Gion où des baraques ont été montées à l'intérieur du sanctuaire...On peut ainsi assister à une représentation de kabuki en plein air tout en mangeant une délicieuse okonomiyaki, sorte de crêpe-omelette garnie de chou, nouilles et viande!

Dernière journée à Kyoto, et moment fort du Gion Matsuri.D'immenses chars (aussi hauts que les immeubles!)  tirés par des habitants défileent

Puis il faut sortir les "petits" chars du temple où ils sont conservés le reste de l'année,  cela donne lieu à un véritable rituel auquel on s'empresse d'assister.Et la fête se termine le soir au bord de la rivière, comme il se doit.

Un petit goûter de temps en temps, ça ne fait pas de mal...qui a dit que le quatre-heures était réservé aux enfants?

Je ne me lasse jamais des cakes que je fais toujours sur une base de gâteau au yaourt, pour moi c'est LA texture idéale, pas sèche, bien moelleuse, pour un résultat toujours délicieux quel que soit la manière de l'accommoder...fini, je ne change plus de recette! En plus c'est celle qu'il vous faut pour obtenir un cake bien gonflé (et le bon dosage de levure y est pour quelque chose, j'ai eu l'occasion de le constater par expérience)!

Comme quoi, une fois de plus les choses les plus simples s'avèrent les meilleures...Cette fois-ci j'ai décliné mon gâteau au yaourt fétiche en version pistache & chocolat...et j'ai l'impression que je ne pourrai plus jamais m'en passer.
C'est vraiment ultra-facile à faire et tous ceux qui y goûteront seront sous le charme.

A déguster...avec une demi-tasse de thé, mon cher?

Pour 6 personnes

• 1 yaourt nature (~125 g)
• 3 pots de yaourt de farine
• 1 pot 1/2 de sucre
• 2 càc de levure chimique
• 2 oeufs
• 1/2 pot d'huile
• 1 càs de pâte de pistache
• 50 g de chocolat noir

1.Préchauffer le four à 180°C.

2.Mélanger dans un saladier le yaourt, la farine, le sucre, les oeufs, la levure et l'huile.

3.Séparer le mélange en deux. Dans une moitié de la pâte, ajouter une càs de pâte de pistache, mélanger.Dans l'autre moitié, le chocolat fondu.

4.Beurrer et fariner un moule à cake.Verser alternativement 1 couche à la pistache, 1 couche au chocolat etc...jusqu'à épuisement des deux pâtes (sans mélanger).

5.Ajouter un filet de beurre fondu ou d'huile à la surface de la pâte pour obtenir la "craquelure" sur le dessus du gâteau.

6.Enfourner à 180°C pendant environ 40 min (surveiller la cuisson).

Et puisque justement le goûter est à l'honneur chez Sandra & Trinidad,




je propose cette recette pour leur concours "les bons goûters de maman".








Et chez Plume, où le marbré est en vedette,




j'apporte  ma petite contribution au concours "Complètement marbré".

Pour faire durer les vacances encore un petit peu, voici une tarte qui en a conquis plus d'un...et qui me compte désormais au nombre de ses victimes!
C'est un dessert frais et fruité comme je les aime, avec une petite touche de vanille et un air de famille avec un cheesecake dans la texture crémeuse apportée par le mascarpone.
Et bien sûr, les framboises ne viennent pas du Chili où de l'autre bout de la planète (ce qui revient presque au même), mais de mon framboisier qui donne énormément de fruits, dès la première année!
Evidemment, c'est toujours meilleur quand ça vient du jardin...cela dit, pourquoi ne pas aller aussi les récolter soi-même dans une cueillette? J'en parlais justement dans ce billet, où de délicieux fruits rouges sont allés se transformer en gâteau de crêpes...

Pour 6 personnes (un moule à tarte de 24 cm de diam.)

• 1 pâte sablée parfumée à la vanille , maison ou pas
• 250 g de mascarpone
• 25 cl de crème liquide entière
• 2 gros oeufs
• 150 g de sucre
• 1 càc d'extrait de vanille
• 250 g de framboises

1.Préchauffer le four à 180°C (chaleur tournante).

2.Chemiser le moule avec la pâte sablée, piquer le fond à l'aide d'une fourchette et faire cuire à blanc pendant 10 min environ.

3.Dans un saladier, fouetter le mascarpone avec la crème liquide jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.Ajouter les oeufs un par un en fouettant entre chaque oeuf.

4.Incorporer ensuite le sucre et l'extrait de vanille.Verser la préparation sur le fond de pâte sablée.

5.Répartir les framboises sur la crème au mascarpone en les enfonçant légèrement.Si ce sont des framboises surgelées, les sortir au moins 10 min au préalable et essuyer le surplus d'eau avant de les disposer sur la tarte.

6.Faire cuire pendant 25 à 30 min environ à 180°C, jusqu'à ce que le dessus de la tarte soit doré.Laisser refroidir, puis mettre au frais pendant 2h minimum.

Voilà, l'aventure du quatre-quarts touche à sa fin, il est temps pour moi de vous annoncer les résultats de cette 35ème édition du KKVKVK...

Le quatre-quarts gagnant est donc...   

Celui de M.:  Quatre-quarts marbré banane-miel aux épices & chocolat à la fleur de sel.

Suivi de très près par, ex-aequo:


Magloo & son Quatre-quarts à l'ancienne sans levure









Marie-Pierre & son Quatre-quarts au matcha et pralines rouges









Pauline & son Quatre-quarts au thé matcha et framboises, crumblisé au chocolat blanc







Et enfin, en troisième position:


Pauline & son Quatre-quarts vanille, glaçage au chocolat pimenté
 

Merci à tous de vos participations & rendez-vous pour le KKVKVK #36 chez M. !